Tu es en vacances à l’étranger. Tu es dans un
café, seule ou avec ta famille. Au moment de commander, le serveur s’approche avec un grand
sourire et te lance un “What would you like to drink?”
Ton cœur s’accélère. Ton cerveau se met en alerte. Tu SAIS ce que tu veux dire, mais au
moment de parler… plus rien. Un blanc. Tes pensées s’emmêlent, ton visage chauffe.
Finalement, tu montres du doigt une boisson sur le menu en balbutiant un timide “This,
please.”
Une fois le serveur parti, un mélange de frustration et de regret t’envahit. Pourquoi je
n’ai pas simplement essayé ? Pourquoi c’est si dur de parler alors que je comprends presque
tout ?
Si cette scène te parle, sache que ce n’est ni une question de talent, ni d’intelligence.
C’est ton cerveau qui te protège… à sa manière.
Le cerveau, ce gardien du
confort.
Les neurosciences nous enseignent une chose essentielle : le cerveau est avant tout une
machine d’adaptation et de survie. Son but principal n’est pas de te rendre bilingue, mais
de te garder en sécurité.
Or, parler une langue étrangère active plusieurs régions cérébrales :
Résultat : ton cerveau entre en mode “fige (freeze) ou fuis (flight)”. Il bloque l’accès
aux mots et privilégie une réponse de repli.
Pourquoi ton cerveau préfère te faire taire
?
Si tu as grandi dans un environnement où l’erreur était perçue comme un échec
(plutôt
qu’une étape d’apprentissage), ton cerveau a appris à associer le risque à une
expérience négative.
Mais bonne nouvelle : grâce à la neuroplasticité, il est possible de reprogrammer ton
cerveau pour qu’il cesse de voir l’anglais comme une menace.
Comment reprogrammer ton cerveau pour enfin
parler sans peur:
1. Rassure ton amygdale
La peur du jugement est une construction sociale, pas une réalité. En répétant des
phrases à voix haute, même seule, tu entraînes ton cerveau à désactiver cette réponse de
panique.
2. Utilise l’apprentissage actif
Lire et écouter ne suffisent pas. Pour intégrer une langue, ton cerveau a besoin de
créer des connexions profondes. C’est pourquoi l’immersion et l’interaction sont bien
plus efficaces que la simple mémorisation.
3. Reconditionne ton système de récompense
Chaque fois que tu oses dire un mot en anglais, même mal prononcé, ton cerveau
libère de la dopamine, l’hormone du plaisir. Plus tu accumules ces petites victoires,
plus ton cerveau associe l’anglais à une expérience positive.
4. Travaille en environnement sécurisé
Le stress inhibe la mémoire et ralentit l’apprentissage. Dans un cadre
bienveillant et motivant, où l’erreur est vue comme une progression, ton cerveau
désactive son mode défensif et accélère son apprentissage.
Le cerveau n’a pas besoin de plus de temps,
mais de la bonne méthode
On croit souvent qu’avec le temps, la peur disparaîtra. Mais en réalité, sans action
concrète, le cerveau renforce ses blocages.
Ce n’est pas une question de capacité, mais d’exposition et de conditionnement.
Et parfois, il suffit d’un bon contexte pour que tout bascule.
C’est exactement ce que vivent les femmes qui rejoignent MyFuntasticLadies. Elles ne
viennent pas parce qu’elles sont déjà à l’aise en anglais. Elles viennent parce qu’elles
veulent transformer leur cerveau pour enfin parler librement.
La prochaine
session commence le
3 avril 2025. Peut-être que ce sera le bon moment pour toi aussi.
Rédigé par Assia Chikh